Bonjour Monsieur André Sablière,


Tout d'abord, je tiens à vous dire que je suis très heureux d'avoir pu retrouver le prestigieux géniteur de

mon beau vélo et vous adresse mon respect et mon admiration pour votre carrière d'exception.


A votre réponse du 19/11/2016, je réagis très tardivement. Toute la saison de tennis de table est passée

par là, ainsi que de longues formalités administratives, à l'approche de ma retraite définitive. J'ai, en effet,

travaillé pour 30 boîtes différentes en France, Suisse et Allemagne.


Mais revenons à mon vélo, acheté il y a environ 40 ans (fabriqué près du pont de Jons?) et émaillé bleu,

comme ceux pour Francesco MOSER. Ma guidoline était usée. Le spécialiste auquel j'avais confié l'opération

de remplacement avait d'abord constaté que le cadre était fêlé à plusieurs endroits, au niveau des soudures.

De plus, la gaine de frein passant à l'intérieur du tube supérieur est bloquée, probablement pour cause

d'oxydation importante. L'aluminium de l'alliage utilisé a-t-il fait office d'anode pendant la réaction de

corrosion? Le technicien a donc stoppé net son action et m'a fait remarquer qu'il serait dangereux de remonter

sur cette machine. Le plaisir ne serait alors plus total!

En annexe, quelques photos du cadre vous montrent les endroits touchés par cette "usure" particulière.


Comment et par qui mon cadre pourrait-il être consolidé pour une remise en service sans risque de mon vélo?

Voilà la question qui me préoccupe à présent depuis l'été dernier. Sur le blog "velosvintage.over-blog.com",

j'ai relevé l'annonce d'un particulier qui voulait vendre, en mars 2016, sa machine Sablière à l'état neuf?

La mienne n'a pourtant jamais "couché dehors", alors je suis très étonné de l'usure...


Au-delà de la question qui me taraude plus particulièrement, je vous souhaite encore une bonne longévité

cyclopédique et une future retraite tranquille, à l'abri du zona et bien méritée.


Bien cordialement

Marc Philipps