Christian ENGRYMarcel Desportes: quelle époque ! (je n'étais pas dans cette classe mais en 2éme B)
François ROBINARDOui Marchaud ! Quel prof ! N'empêche qu'il m'a profondément marqué. Et tout ce qui me reste en français aujourd'hui vient de lui. Il était sourd, cela le rendait injuste et imprévisible mais quel savoir et quelle culture ! Sa façon d'arrêter une correction quand nous faisions une faute grossière, cela nous rendait fou mais on ne la refaisait pas 2 fois. C'était Marchaud (je ne sais d'ailleurs pourquoi on l'appelait ainsi) Personnage controversé mais attachant, dans sa générosité parfois (je me souviens d'un 19 en français et en me disant parce que je ne mets 20 qu'au Bon Dieu et à moi ) ou dans sa "folie" et d'un moins 15 en thème latin qui comptait pour le carnet scolaire de fin d'année....
Jean-Pierre HEDERERJ'adhère en grande partie au commentaire de François ROBINARD pour avoir subi et parfois apprécié "Marchaud", mais que sa folie et ses débordements n'aient pas été encadrés par l'Education Nationale reste un mystère. Un jour qu'il demandait qui était fils d'ouvrier dans la classe (en 1968) j'ai été le seul, (bien que n'en étant d'ailleurs pas un), par provocation, à lever le doigt. "Moi je suis fils de paysans, dit-il et jamais un fils de paysan ne pourra s'entendre avec un fils d'ouvrier". De ce jour, mes notes ont fortement chuté.
Christian ENGRY Marcel Desportes: quelle époque ! (je n'étais pas dans cette classe mais en 2éme B)
François ROBINARD Oui Marchaud ! Quel prof ! N'empêche qu'il m'a profondément marqué. Et tout ce qui me reste en français aujourd'hui vient de lui. Il était sourd, cela le rendait injuste et imprévisible mais quel savoir et quelle culture ! Sa façon d'arrêter une correction quand nous faisions une faute grossière, cela nous rendait fou mais on ne la refaisait pas 2 fois. C'était Marchaud (je ne sais d'ailleurs pourquoi on l'appelait ainsi) Personnage controversé mais attachant, dans sa générosité parfois (je me souviens d'un 19 en français et en me disant parce que je ne mets 20 qu'au Bon Dieu et à moi ) ou dans sa "folie" et d'un moins 15 en thème latin qui comptait pour le carnet scolaire de fin d'année....
Jean-Pierre HEDERER J'adhère en grande partie au commentaire de François ROBINARD pour avoir subi et parfois apprécié "Marchaud", mais que sa folie et ses débordements n'aient pas été encadrés par l'Education Nationale reste un mystère. Un jour qu'il demandait qui était fils d'ouvrier dans la classe (en 1968) j'ai été le seul, (bien que n'en étant d'ailleurs pas un), par provocation, à lever le doigt. "Moi je suis fils de paysans, dit-il et jamais un fils de paysan ne pourra s'entendre avec un fils d'ouvrier". De ce jour, mes notes ont fortement chuté.