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Commentaires

  • Stéphane ESTANDIÉ Namasté, frères & soeurs Mont-Mesly(noens). Joli parcours, pour beaucoup d'entre vous ! Issus des banlieues défavorisées -devenues depuis des ghettos- vous étiez socialement promis à la plus banale médiocrité... Ou au Karcher ! Vous êtes une belle récompense ! Ceux qui se souviennent de l'ambiance de l'époque apprécierons... Des punitions qui pleuvaient sur les têtes, distribuées sans compter par Monsieur le Directeur, dinosaurien cynique et cruel échoué là en attendant l'extinction finale. ça, c'était du "programme éducatif" ! Affreux-affreux-affreux ! Heureusement, la nature a horreur du vide... Encore bravo & Longue vie à tous !
    .../...
    La Liberté c'est un éclat de Bohème,
    Une fleur restée interdite,
    Mais c'est la plus belle de la rue fanée,
    La plus indocile,
    Les passants sont tordus de fatigue,
    Les rêves abîmés,
    Mais c'est la plus belle de la rue fanée,
    Frôlant l'impossible,
    .../... (Lo'Jo)

  • Frédéric JAMET Stéphane, la banlieue que nous avons connue, tout du moins en 1967, était encore idéale. En dépit du béton, il faisait bon vivre au Mont-Mesly. C'était avant la drogue, avant l'effet de ghetto. Quant aux punitions, a posteriori on en rit. "Mains sur la tête !" "Mains sur les épaules !" "Mains derrière le dos !" "Au piquet !" Sans oublier les coups de règle sur les doigts, les baffes dans la gueule. Je crois qu'on les méritait largement. Et on n'en est pas mort. Le "dirlo" était certes autoritaire, mais c'était un type bien. Je ne garde, pour ma part, que de bons souvenirs de ces années-là, de mes camarades, des instituteurs. Longue vie à toi, l'ami !

  • Gilles EHRER J'avais toujours vécu au bord de la mer ( Cayenne, Saint-Jean-de-Luz, Vannes ) avant d'arriver à Créteil dans le quartier du Mont-Mesly en 1967. Univers de cubes de béton, fontaines... sans eau sur la Place de l'Abbaye, arbres maigrichons qui venaient d'être plantés. J'arrivais d'une école primaire à Vannes et les coups sur les élèves n'y pleuvaient pas comme à Savignat. Je n'ai pas souvenir d'avoir reçu des " Baffes dans la gueule " à Savignat mais les douloureux coups de règle sur les doigts pour une peccadille, j'ai connu. J'ai quitté ce ghetto, pardon, quartier et cette école en 1970. Ce fut une bonne chose. Après, sans surprise, c'est allé de mal en pis dans ce quartier mais c'est plus verdoyant. Les arbres y ont poussé. La haine aussi d'ailleurs.

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