1958 - Cours fin d'études - Ecole khababa ex péguin
Je tiens à rendre hommage aux anciens camarades de classe morts pour le pays et aussi aux exclus de cette école primaire victimes d'une injustice , quant à ceux qui se reconnaissent sur cette photo qu'ils donnent signe de vie.
Lyazid DJERDANEun détail que j'ai oublié de mentionner,c'est que durant les années de braises l'administration française de l'enseignement n'avait pas cette neutralité tant nécessaire pour la paix. Je ne sais si tu te rappelles Abdallah ces moments ou le directeur venait de classe en classe demander aux instituteurs darrêter les cours pour nous conduire en file indienne aux différents meetings et rassemblements politiques notamment au jardin du monument aux morts sans se soucier de notre sécurité.Une chose se passait alors: comme nous savions que cela ne nous concerne nullement,tout le long du parcours,au coin de chaque rue,deux ou trois élèves du groupe prennent la tangente pour rentrer chez eux et finalement à l'arrivée plus personne,ce qui est bizarre,c'est que l'instituteur était au courant de ces échappatoires et laisse faire. Certes,à Sétif et d'ailleurs comme dans toutes les villes d'Algérie de l'époque en plus de nous les autochtones ils y avaient des Français de souche.......
Lyazid DJERDANE... Des italiens, des espagnoles, des maltais, des corses, des gitans, je ne parle pas de la communauté des juifs car ils étaient là depuis les temps reculés, donc, dans tout ce mélange ce n'était facile de dénicher une authentique famille française favorable à notre cause. Je reviens...
Lyazid DJERDANEà ma connaissance,de ces familles une est citée souvent dans les discussions en termes de bien: les Cholet.il parait qu'ils étaient beaucoup plus proches de nous et sensibles à nos souffrances.A vrai dire,c'est les colons qui étaient la source de tous nos problèmes,à leur tête,les Barral , gros colons qui occupaient le plus gros des terres agricoles de la région de Sétif,et ces colons hostiles à toute idée de paix avaient leur place pour se montrer en occurrence un café appelé ''café de France'' qui faisait face à l'endroit ou est tombé le premier Algérien tué dés le déclenchement des événements du 8 Mai 1945 et la balle meurtrière est partie justement de ce café fréquenté par ces colons et certains sympathisants de l'Algérie Française.A l'autre bout du boulevard un autre café appelé ''café Carbonnel'' lieu de rencontre des membres de l'O.A.S,de la sinistre ''main rouge'',et des ultras coupables de toutes les dénonciations, des plastiquages,enlèvements nocturnes et tortures.
Lyazid DJERDANE un détail que j'ai oublié de mentionner,c'est que durant les années de braises l'administration française de l'enseignement n'avait pas cette neutralité tant nécessaire pour la paix. Je ne sais si tu te rappelles Abdallah ces moments ou le directeur venait de classe en classe demander aux instituteurs darrêter les cours pour nous conduire en file indienne aux différents meetings et rassemblements politiques notamment au jardin du monument aux morts sans se soucier de notre sécurité.Une chose se passait alors: comme nous savions que cela ne nous concerne nullement,tout le long du parcours,au coin de chaque rue,deux ou trois élèves du groupe prennent la tangente pour rentrer chez eux et finalement à l'arrivée plus personne,ce qui est bizarre,c'est que l'instituteur était au courant de ces échappatoires et laisse faire. Certes,à Sétif et d'ailleurs comme dans toutes les villes d'Algérie de l'époque en plus de nous les autochtones ils y avaient des Français de souche.......
Lyazid DJERDANE ... Des italiens, des espagnoles, des maltais, des corses, des gitans, je ne parle pas de la communauté des juifs car ils étaient là depuis les temps reculés, donc, dans tout ce mélange ce n'était facile de dénicher une authentique famille française favorable à notre cause. Je reviens...
Lyazid DJERDANE à ma connaissance,de ces familles une est citée souvent dans les discussions en termes de bien: les Cholet.il parait qu'ils étaient beaucoup plus proches de nous et sensibles à nos souffrances.A vrai dire,c'est les colons qui étaient la source de tous nos problèmes,à leur tête,les Barral , gros colons qui occupaient le plus gros des terres agricoles de la région de Sétif,et ces colons hostiles à toute idée de paix avaient leur place pour se montrer en occurrence un café appelé ''café de France'' qui faisait face à l'endroit ou est tombé le premier Algérien tué dés le déclenchement des événements du 8 Mai 1945 et la balle meurtrière est partie justement de ce café fréquenté par ces colons et certains sympathisants de l'Algérie Française.A l'autre bout du boulevard un autre café appelé ''café Carbonnel'' lieu de rencontre des membres de l'O.A.S,de la sinistre ''main rouge'',et des ultras coupables de toutes les dénonciations, des plastiquages,enlèvements nocturnes et tortures.