Cécile LABATTE (ROBIN)Si je me fie à la date, j'étais alors en première A5 au lycée : je connaissais Jacques ? au 1er rang, 1er à droite avec qui j'ai eu de très longues discussions, échangé de longues lettres, un garçon passionnant avec une voix un peu rauque... Et le garçon au 2ème rang, 2ème à droite, dont je ne me rappelle plus le nom, alors que j'aurais toute déraison de me le rappeler, je me souviens de ses yeux, de son imper, de sa voiture, mais pas de son nom! Depuis, combien de feux allumés, éteints, allumés, éteints ? Combien de raison/ déraison ? Combien d'ami(e)s perdu(e)s, mais dont on se souvient avec ce pincement si particulier que l'on éprouve toujours devant la beauté insolente de la jeunesse, devant "l'irréparable outrage" quand bien même nous eût-il apporté l'obligatoire "sagesse" en réconfort ? Merci à Sylvie Ballaguy, que je ne connais pas, d'avoir déposé cette photo...
C.
Cécile LABATTE (ROBIN) Si je me fie à la date, j'étais alors en première A5 au lycée : je connaissais Jacques ? au 1er rang, 1er à droite avec qui j'ai eu de très longues discussions, échangé de longues lettres, un garçon passionnant avec une voix un peu rauque... Et le garçon au 2ème rang, 2ème à droite, dont je ne me rappelle plus le nom, alors que j'aurais toute déraison de me le rappeler, je me souviens de ses yeux, de son imper, de sa voiture, mais pas de son nom! Depuis, combien de feux allumés, éteints, allumés, éteints ? Combien de raison/ déraison ? Combien d'ami(e)s perdu(e)s, mais dont on se souvient avec ce pincement si particulier que l'on éprouve toujours devant la beauté insolente de la jeunesse, devant "l'irréparable outrage" quand bien même nous eût-il apporté l'obligatoire "sagesse" en réconfort ? Merci à Sylvie Ballaguy, que je ne connais pas, d'avoir déposé cette photo...
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