• Bernard MARTIN (CORNU) a publié Les hauts hulevents

    Roman intéressant.... passionnant... à lire impérativement...

    • Henri ARDINGHI- PEREZ Il est le seul roman d'Emily Brontë . Elle se caractérise comme une femme réservée et énigmatique, avec un lien fort avec la nature et une préférence pour la solitude.
      Elle a travaillé comme enseignante et gouvernante pendant de courtes périodes



      Le contexte historique et culturel des Hauts de Hurlevent est essentiel pour comprendre le roman dans sa plénitude.


      Écrit et publié à l'époque victorienne, en 1847,sous le pseudonyme dEllis Bell,  L'ouvrage reflète divers aspects de cette période cruciale de l'histoire anglaise.

      C'est une histoire d'amour, de trahison et de vengeance qui se déroule dans les landes mornes et venteuses du Yorkshire


      Ce roman a atteint ce qui semble être son objectif principal : présenter une histoire dans laquelle les émotions humaines ne sont ni modérées ni diluées.

    • Henri ARDINGHI- PEREZ Emily Brontë offre un portrait brut et sans fioritures de la passion, de l'amour et de la haine, mettant le lecteur au défi de se confronter à la complexité et souvent à la noirceur de l'Âme Humaine.

      Le roman n'est pas seulement une pièce maîtresse de la littérature du XIXe siècle, mais aussi une étude intemporelle de la nature humaine, une étude qui reste pertinente dans le monde contemporain.

    • Jean-Pierre BURBAN Dans les années 1960, il y a eu une nouvelle traduction par un spécialiste des sœurs Brontë, Sylvère Monod, qui a préféré un titre en un mot "Hurlemont". Tous ceux qui ont connu, et admiré, Sylvère Monod doivent partager mon émotion.
      Très pertinent, Henri : "la noirceur de l'Âme Humaine". D'ailleurs, quel est le 'pendant' du corps : l'esprit (laïc) ou l'âme ('cléric')??? On parle "d'esprit de corps", mais de "corps et âme". On peut "perdre l'esprit", mais aussi "perdre son âme". La mort étant de ne plus avoir ni âme ni esprit. Seulement un corps, devenu cadavre ...

    • Jean-Pierre BURBAN P.S. Dommage que Bernard Martin ait tapé trop vite le titre de sa 'Discussion', "Les Hauts de Hurlevent", titre bien 'ancré' dans la mémoire collective, surtout avec le film de William Wyler (1939) avec Laurence Olivier, Merle Oberon et David Niven.

    • Jean-Pierre BURBAN Je préfère citer Sylvère Monod, dans son "Histoire de la Littérature Anglaise de Victoria à Elisabeth II. Armand Colin, 1970.

    • Jean-Pierre BURBAN LES BRONTË. Leur originalité tient à la fois à l'isolement presque complet dans lequel elles vécurent et au génie qui les habita. (...) "Wuthering Heights" d'Emily et "Agnes Grey" d'Anne furent rapidement acceptés par un éditeur modérément honnête et fort négligent, tandis que "The Professor" de Charlotte essuyait une longue série de refus; la dernière lettre reçue d'un éditeur l'encouragea toutefois à achever un deuxième roman, "Jane Eyre", qui fut accepté aussitôt et promptement publié en 1847 avec un vif succès. Les nouvelles romancières avaient prudemment recouru à des pseudonymes masculins ou équivoques qui ne révélaient que leurs initiales authentiques : Acton, Ellis et Currer Bell. Les livres d'Acton et Ellis parurent enfin peu après "Jane Eyre"; (...).

    • Jean-Pierre BURBAN "A vrai dire, c'est surtout à propos d'Emily qu'on peut sans réserve employer le mot de génie, d'autant plus qu'elle a écrit à côté de son roman "Wuthering Heights" des poèmes non moins mémorables. Il semble que la critique actuelle tende à attacher plus de prix aux poèmes d'Emily Brontë qu'à son unique roman, ou du moins à chercher passionnément les liens entre ses diverses œuvres et l'unité de son énigmatique personnalité dans l'ensemble d'une production peu abondante mais habitée d'une force singulière et comme envoûtante. (...) il s'agit surtout en effet de l'amour, de la mort et de la nature." (...)

    • Jean-Pierre BURBAN "Poète totalement méconnu de son vivant (...) Emily a pris une revanche éclatante à titre posthume. Son roman ne fut pas pareillement ignoré, mais il fut incompris et attaqué par plusieurs critiques. Malgré la signature masculine (quelle n'eût pas été l'indignation des auteurs de comptes rendus si Emily s'était offerte à eux sous son vrai jour!), "Wuthering Heights" fut condamné comme un livre brutal, immoral et indécent." (...) "Il est vrai que le principal personnage masculin, Heathcliff ( qu'on s'abstient délibérément de nommer le héros), est une brute et même un monstre; (...) Le livre est immoral s'il est immoral de tenir le mariage pour secondaire par rapport à l'amour et la passion pour supérieure au Bien." (...) " "Wuthering Heights" n'est pas un roman réaliste et se distingue en cela de l'immense majorité des œuvres contemporaines." (...)

    • Jean-Pierre BURBAN "Mais c'est une création puissante, irrésistible, inoubliable, traversée ou habitée par toutes les forces du rêve et par d'obscurs et vigoureux pressentiments. De surcroît, l'art narratif d'Emily Brontë mérite le respect;non seulement son style a la même énergie tendue et contraignante dans son roman que dans ses poèmes, mais elle a su jouer subtilement avec les époques du récit, avec les générations de personnages et avec les niveaux de conscience de plusieurs narrateurs intermédiaires entre elle et nous :"
      Livre de Sylvère Monod, pages 32 à 36. Il faut lire cet "unique" roman d'Emily Brontë.

    • Bernard MARTIN (CORNU) Merci beaucoup pour cette biographie....je me rappelais plus de ces détails.....en effet il m arrive de taper trop vite de ma tablette.....je suis très touché par ces réponses..... cordialement Bernard

    • Jean-Pierre BURBAN De rien Bernard. C'est tellement rare de trouver quelqu'un intéressé par un roman anglais de 1847. Même si c'est, je suppose, en traduction. Les émotions sont mieux 'ressenties' dans le texte original. Le roman est mon expression littéraire de prédilection, tant il laisse libre cours à l'imagination. Il faut, surtout, LIRE un livre avant d'en voir une 'adaptation cinématographique'. On 'réalise' ainsi son propre film.

    • Jean-Pierre BURBAN Encore un titre à retoucher. Il serait plus 'crédible'. Cordialement, Jean-Pierre.

    • Bernard MARTIN (CORNU) Merci de ce compliment....si certains me traite de girouette contrairement aux jeunes d aujourd'hui à 16/17 ans quand j étais lycéen j étais le seul à sortir de la bibliothèque du Lycée des romans... histoire des pays....et dont ce roman qui m'a toujours fasciné..... mais je pense que certains internautes indiquent clairement du quel côté ils sont.....par mes écrits personnes d entre vous m a indiqué ce qui serait plus audacieux envers le harcèlement au travail..... Dommage....Jean Pierre vous me surprenner de votre connaissance littéraire j ai encore du chemin à faire.... Merci beaucoup.... cordialement

    • Jean-Pierre BURBAN Je ne connais pas 'beaucoup' de livres, mais assez bien ceux que j'ai pu apprécier, dont un certain nombre en anglais, en V.O. Après le Bac, mon cerveau a été 'monopolisé' par les textes anglais; j'ai donc rarement lu des traductions, mais "1984", en français, est un monument que je ne me lasse pas de visiter... Cordialement, voire amicalement ...