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Commentaires

  • Gérard GALLAIS Le gag avec Méhat, 1ère partie. Il nous faisait lire des passages de pièces de théâtre à haute voix. Il choisissait les meilleurs pour cela. Un jour, il a demandé à Jean-Pierre de lire quelques vers du Cid dans le rôle de Rodrique. Et, Dieu sait pourquoi...Il m'a demandé de lui donner la réplique...en Chimène ! Or, contrairement à Jean-Pierre, le théâtre c'était pas mon truc. Et ce, d'autant plus que pendant que Jean-pierre lisait, j'avais contaté que je devais à la fin de son intervention lui dire : je t'aime ! Ou quelque chose comme cela... Le moment venu de ma déclaration, après un long silence, j'ai d'une voix chevrotante et emphatique dit ce que Chimène avait à dire, ce qui dans le silence religieux qui avait suivi la remarquable prestation de Jean-Pierre a introduit une rupture de style, nous faisant brutalement passer de Corneille à Molière...

  • Gérard GALLAIS Le gag avec Méhat fin.La déflagration de rires qui a suivi mon intervention plutôt décalée m'a pris à contre-pied et, j'ai commencé à me sentir mal à l'aise en me demandant ce qui allait arriver car j'avais plutôt cassé l'ambiance studieuse qui régnait dans la classe. Je dois préciser que je n'avais absolument pas cherché à produire un tel effet, mais Méhat qui était plutôt du genre « classique » faisait une drôle de tête à son bureau pendant que la rigolade continuait. J'ai été heureusement sauvé par le gong, c'est à dire la sonnerie qui indiquait la fin du cours et qui a permis à Méhat de quitter la classe en toute dignité la tête haute sans me demander de passer voir le censeur qui m'aurait probablement invité un dimanche après midi au Lycée.
    Je ne sais pas si Jean-Pierre s'en souvient, mais moi, ça m'a plutôt marqué car le boulet n'était pas passé bien loin.

  • Jean-Pierre ANDRE Je ne sais pas, Gérard, si tu avais si peu de prédisposition pour le théâtre, mais par contre comme conteur tu te poses là... Je lis le récit de ta déclaration d'amour... comme si je la revivais, et pourtant je n'ai strictement aucun souvenir de cet épisode cornélien. J'ai eu le fou rire en te lisant. Il y avait en effet de quoi te traumatiser. Ce serait maintenant, c'est le prof qui devrait se faire du mouron pour sa carrière...

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