Jacques LAYANIAh oui, conscience, certainement, oui. Je ne dis pas le contraire. Ce n'est pas incompatible.
Khalila SIDI BABA (BENKHALDOUN)Je suis en train de lire un roman de Yasmina Khadra(écrivain francophone né en Algérie) "Ce que le jour doit à la nuit "et je me demande:est ce que c'était le temps de l'insouciance pour tous les élèves de la classe aussi bien d'origine française qu'algérienne et s'il n'y a pas parmi eux quelqu'un qui a été frappé au fer rouge par la grave bêtise humaine depuis sa tendre enfance comme le narrateur du roman dont je viens de vous parler.....?
Jacques LAYANIMai si, bien sûr. C'est pour cela que je disais qu'insouciance et conscience n'étaient nullement incompatibles. L'enfance, c'est le soleil, la lumière, toujours. A partir du moment où l'on n'est pas martyrisé, où l'on n'a pas faim ni froid, on est heureux, quand on est enfant, forcément. Ce qui n'empêche nullement de prendre conscience des problèmes. Dans un roman, on utilise le raccourci, on éclaire différemment tel ou tel point que l'on souhaite accentuer, mettre en valeur. Le propos de l'auteur est servi par la technique romanesque. C'est de la fabrication (je ne dis pas cela de manière péjorative). Dans la vie, c'est plus complexe.
Jacques LAYANI Ah oui, conscience, certainement, oui. Je ne dis pas le contraire. Ce n'est pas incompatible.
Khalila SIDI BABA (BENKHALDOUN) Je suis en train de lire un roman de Yasmina Khadra(écrivain francophone né en Algérie) "Ce que le jour doit à la nuit "et je me demande:est ce que c'était le temps de l'insouciance pour tous les élèves de la classe aussi bien d'origine française qu'algérienne et s'il n'y a pas parmi eux quelqu'un qui a été frappé au fer rouge par la grave bêtise humaine depuis sa tendre enfance comme le narrateur du roman dont je viens de vous parler.....?
Jacques LAYANI Mai si, bien sûr. C'est pour cela que je disais qu'insouciance et conscience n'étaient nullement incompatibles. L'enfance, c'est le soleil, la lumière, toujours. A partir du moment où l'on n'est pas martyrisé, où l'on n'a pas faim ni froid, on est heureux, quand on est enfant, forcément. Ce qui n'empêche nullement de prendre conscience des problèmes. Dans un roman, on utilise le raccourci, on éclaire différemment tel ou tel point que l'on souhaite accentuer, mettre en valeur. Le propos de l'auteur est servi par la technique romanesque. C'est de la fabrication (je ne dis pas cela de manière péjorative). Dans la vie, c'est plus complexe.