A cette époque, il était habituel de donner d'apporter quelque chose à l'institutrice de la maternelle (dons totalement gratuits, sans arrières pensées) : légumes du jardin, morceaux de viandes quand on tuait le cochon etc. D'origine bretonne, j'apportais des galettes de blé noir quand ma mère en faisait pour nous.
Nous étions des enfants sages ou à peu près. Quand nous étions un peu chahuteurs, notre institutrice, Mme DUVAL, disait : "Je vais vous raconter une histoire".
Instantanément, c'était la fin du bruit. Très excités, nous mettions très rapidement nos petits bancs de bois en cercle et Mme DUVAL nous lisait un livre. Quel bonheur !
Nous écoutions avec une grande attention et un immense plaisir car, évidemment, c'était le seul moyen pour nous de nous évader un peu : il n'y avait pas ou peu de livres dans les maisons et pas de télés non plus.
Les enfants de maintenant, abreuvés d'images et de sons, ne peuvent absolument pas s'imaginer ce que nous ressentions alors.
A la maison, la télé est arrivée en 1966 et elle était rare, en noir et blanc et une seule chaîne.
Quand il y avait la "Piste aux Etoiles", nous invitions les voisins à la regarder, les parents assis sur des chaises, les enfants assis par terre devant. Quel événement !
Le samedi, des croix d'honneur étaient données à ceux qui avaient le mieux travaillé et ils étaient très fiers de la porter sur leur poitrine et de rentrer à la maison avec, pour la faire voir à leurs parents. Ils la rendaient le lundi matin.
Sur la photo, cette semaine là, c'étaient Rémi et Philippe. Sans me vanter, je peux dire que cela m'est arrivé plusieurs fois.
Les bons points, des images pieuses, étaient distribuées pour la bonne conduite, la politesse, la gentillesse etc
C'est dire que tous étaient distingués d'une façon ou d'une autre au cours de l'année.
A cette époque, il était habituel de donner d'apporter quelque chose à l'institutrice de la maternelle (dons totalement gratuits, sans arrières pensées) : légumes du jardin, morceaux de viandes quand on tuait le cochon etc. D'origine bretonne, j'apportais des galettes de blé noir quand ma mère en faisait pour nous.
Nous étions des enfants sages ou à peu près. Quand nous étions un peu chahuteurs, notre institutrice, Mme DUVAL, disait : "Je vais vous raconter une histoire".
Instantanément, c'était la fin du bruit. Très excités, nous mettions très rapidement nos petits bancs de bois en cercle et Mme DUVAL nous lisait un livre. Quel bonheur !
Nous écoutions avec une grande attention et un immense plaisir car, évidemment, c'était le seul moyen pour nous de nous évader un peu : il n'y avait pas ou peu de livres dans les maisons et pas de télés non plus.
Les enfants de maintenant, abreuvés d'images et de sons, ne peuvent absolument pas s'imaginer ce que nous ressentions alors.
A la maison, la télé est arrivée en 1966 et elle était rare, en noir et blanc et une seule chaîne.
Quand il y avait la "Piste aux Etoiles", nous invitions les voisins à la regarder, les parents assis sur des chaises, les enfants assis par terre devant. Quel événement !
Le samedi, des croix d'honneur étaient données à ceux qui avaient le mieux travaillé et ils étaient très fiers de la porter sur leur poitrine et de rentrer à la maison avec, pour la faire voir à leurs parents. Ils la rendaient le lundi matin.
Sur la photo, cette semaine là, c'étaient Rémi et Philippe. Sans me vanter, je peux dire que cela m'est arrivé plusieurs fois.
Les bons points, des images pieuses, étaient distribuées pour la bonne conduite, la politesse, la gentillesse etc
C'est dire que tous étaient distingués d'une façon ou d'une autre au cours de l'année.