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Lyazid DJERDANE a publié Cette liberté qui nous manque
Souvent,lors de mes déplacements par voies terrestres,dans mon pays ou ailleurs,je n'arrive pas à comprendre pourquoi qu'à la vue de certains endroits traversés et surtout désertiques et éloignés,je ressens une étrange sensation émerveillée suivie de cette sourde envie de m’arrêter,de poser mes pieds et de vivre là et pas ailleurs,et de ne pas penser à retourner d'ou je suis venu.Ce là,peut être par exemple vu de loin un endroit boisé qui suscite en moi une naïve imagination de construire une cabane à la lisière et d'y vivre tranquillement.La vue d'une maison abandonnée en pierre et en ruine,là aussi,ne me laisse pas indifférent pour songer à la reconstruire et y demeurer.Une prairie verdoyante au printemps avec des coquelicots parsemés çà et là ne me laisse pas aussi insensible au vouloir d'en faire de ce lieu pour moi un paradis.Dans le désert Saharien,une palmerai au milieu des dunes de sable ou coule une seguia qui zigzague entre les palmiers me semble au coucher du soleil,puis le soir avec le ciel étoilé,dont,le tout,devient selon moi un idéal havre de paix à ma portée.Certes,certains endroits de la nature offrent un spectacle de désolation,mais cette désolation ne cachent-elles pas en réalité au passage d'un endroit des beautés insoupçonnables qui nous sollicitent,ou l'humain et le non humain s'interpénètrent,qui nous invitent à y demeurer ? Nous qui croyant être sommes proches de la nature,pris continuellement dans la routine sociale,occupés par le cadre familial,par la familiarité des gens,des voisins,assommés par le bruit infernal de la ville etc........ne nous semble t-il pas que nous sommes privés réellement de liberté,que nous vivions dans le désespoir en étant occupés tout le temps à poursuivre uniquement le nécessaire du quotidien? ''L'essentiel est invisible aux yeux'' Saint-Exupéry
Nicole CROTTA (MURAINE) Au royaume de l'espoir il n'y a pas d'hiver!!
Lyazid DJERDANE Je me suis inspiré de l'histoire racontée dans un roman de poche,ou,un jeune Parisien,parti en vacance par train,et que ce dernier à cause d,un arrêt brusque et inexpliqué au milieu d'une région désertique,puis,quelques instants après redémarre en laissant derrière lui le vacancier Parisien qui profite de limmobilisation du train,ouvrit la portière et sauta dehors pour se dégourdir les jambes et qui une fois dehors enthousiasmé par le décor naturel qui s'offre à ses yeux,c'est laissé prendre dans un rêve qui lui a coûté de ne pas entendre le train repartir le laissant seul au milieu d'un endroit inconnu pour lui et apparemment inhabitable et sauvage.La nature lui semblait accueillante malgré sa nudité. Il prenait même comme disait l'auteur ''un plaisir à son étrange promenade au gout piquant de l'aventure'' qui l'attend avec la découverte d'un ciel bleu profond vu nul part,des fleurs sauvages,des coquelicots,les bleuets,les pensées,l'herbe verte,la fraîcheur de la terre............
Lyazid DJERDANE le silence de la nuit,les étoiles,des buttes et vallons à l'infini,toutes ces merveilles de la nature lui enlèvent l'envie de retourner chez lui à Paris,l'envie de retrouver la douceur du logement familial,pas envie aussi de revoir Paris;en un mot comme disait l'auteur ''pas envie de ce bonheur qu'on lui offrait,tout prêt,comme un objet préfabriqué dont on a seulement besoin de lire le mode d'emploi pour le reconstituer''.Il cherche à rester. Merci pour celui qui a gommé ''ne discutez pas avec ce mec''.
Nicole CROTTA (MURAINE) La vie est un bien perdu, quand on ne l'a pas vécue comme on l'aurait voulue!!