Des juifs allemands ont émigré à Londres, après guerre. Jack aime les Anglais et observe leurs caractéristiques. Sadie est nostalgique, ne comprend pas son mari et se console en faisant de la pâtisserie de son pays perdu. Fortune faite grâce à la fabrication des tapis Rosenblum, Jack n'est pas satisfait, car son désir d'intégration ne peut se réaliser que dans le golf. Tout le roman narre l'improbable réalisation d'un parcours de golf, au bord d'un étang. La jubilation du lecteur vient d'une équivoque, car on est tenté de croire à une histoire vraie, mais on penche pour une légende, avec l'apparition d'un animal fabuleux, auquel des personnages hors du commun ont initié Jack. Jack Rosenblum rêve-t-il de devenir anglais, ou rêve-t-il en anglais ?
J'aime moins les mots exclamatifs en allemand, qui parsèment le récit. Mais, ils prouvent l'attachement gardé par le couple pour son pays d'origine.