• Jean-Claude PINAUD a publié 6 heures roller de paris

    Après 3h de train me voici à Paris ce samedi 4 août pour y disputer les 6 heures roller. Je m’installe à l’hôtel à Suresnes puis sors pour aller manger. J’ai la surprise de voir devant l’entrée Anaëlle Sanson et Jean-marc Robert qui attendent les bretonnes de la GROL, Andréa, Catherine et leurs filles.
    Nous passons une bonne soirée dans un petit restaurant sympa.
    Le lendemain, 09h30 récupération de la puce et du dossard. Je revois beaucoup de personnes que je connais et d’amis, notamment Yann Oux dont ce fut un réel plaisir à le saluer, mais aussi les solos amis des 24 heures, Christophe Laicheungkit, Patrick Clavequin, Marc Alavoine, David Pagnen ainsi qu'Isabelle Breant toujours fidèle au poste.
    Je ne vois les filles, Sabrina, Jessica et Mathilde que pendant la course lorsqu’elles me doublent en m’encourageant. Je profite de mes pauses pour aller les saluer.
    Donc Voici le départ. Dès le premier tour, les ennuis commencent, un problème de platine. Ma platine droite s’est dévissée et je m’arrête pour la resserrer. Il était temps, la vis était presque partie. Yannick Manuel venu en visite me salue et se propose de me la resserrer. Merci pour ce dépannage improvisé.
    Je repars plein d’espoirs. J’ai prévu de faire 40 tours pour un circuit de 2,6 km comme me l’a indiqué Jean-marc, ce qui me ferait 104 km et remplirait mon objectif. En fait le tour fait 2359 m et ma perfo va se trouver en dessous.
    Les 9 premiers tours sont couverts en moins d’une heure sur une moyenne de 6'/6'30" au tour, ce qui laisse augurer d’une belle course. Hélas le sort va s’acharner. La chaleur d’abord qui, même si nous roulons une bonne partie sous les arbres, sévit et mine les organismes. Cela se voit sur les temps de parcours qui s’allongent au fil des tours. Du 10ème au 17ème tours, temps au tour entre 7’ et 7’30, puis du 18ème au 22ème aux alentours de 8’, du 23ème eu 27ème je passe à 9’ et du 28ème à la fin moyenne en 10’/11’.
    Ajouté à cela un nouvel incident technique avec 2 de mes roulements qui me lâchent. Anaëlle sur ce coup a été une bonne fée puisqu’elle m’a servi de mécano, démontant 2 roulements céramiques de ses roues de rechange et les montant sur mes roues, mais elle m’a servi aussi d’infirmière en me soignant les méchantes ampoules (non guéries depuis Le mans) qui sont réapparues en fin de course. Et sur le 22ème tour une belle crampe sur l’arrière cuisse gauche.
    Mais je continue, car je veux faire mes 40 tours. C’est dur. Un moment je m’arrête boire un café et dit : je bois un café pour me réveiller car je roule tellement lentement que je m’endors ».
    Au point ravitaillement à mi parcours je ne cesse de prendre des bouteilles d’eau ainsi que des compotes ou des barres énergétiques mais l’énergie ne vient pas et peut-être les 8 ou 10 litres d’eau que j’ai ingurgité m’ont-ils ralenti. En tout cas les bénévoles sur ce poste, mais aussi d’autres postes se démènent pour nous encourager et moi-même suis boosté par les petits messages sympathiques de ces bénévoles mais aussi de moults (j’adore ce mot) patineurs inconnus ou amis ainsi que du public.
    Et l’heure tourne et je roule à mon rythme. J’ai chaud, une petite voix dans ma tête me dit d’arrêter, que de toutes façons je n’arriverai pas à couvrir mes 40 tours. Les dernières minutes de la dernière heure semblent durer chacune 2 minutes.
    Dernier virage à 300 mètres de l’arrivée, Christophe est arrêté et lorsque je passe devant lui il me dit encore 2 mn (du moins c’est ce que je comprends) alors que l’heure est passée depuis 2 mn. Je freine et l’attends pour faire l’arrivée. Enfin la délivrance.
    De l’épreuve je n’ai rempli que 2 de mes 3 objectifs. Je finis 42ème sur 49 solos hommes (donc pas dernier), je finis la course mais je ne passe pas la barre des 100 km puisque j’ai couvert 30 tours ce qui aurait du faire à 2,6 km, 78 km mais n’en représente que 70,770 km à 2359 m. Manque 29,230 km soit un peu plus de 12 tours. Tant pis il faut savoir apprécier ce qu’on a fait et puis je n’ai pas roulé du tout depuis Le Mans.
    Ce sera l’occasion de revenir l’an prochain, mieux préparé.
    Un grand merci aux bénévoles, sans cesses sur la brèche et sans qui une telle manifestation ne pourrait avoir lieu, mais aussi aux photographes qui chaques années nous produisent de superbes photos.