• Frederic FABRI a publié Situation

    Fin d'année et 9 mois dans la même entreprise. Est-ce la bonne ? En tout cas, je m'y plais même si j'essaie d'y bosser le moins possible (12 h /semaine) en 1 ou 2 fois. Elle me donne l'occasion de gagner de l'argent de poche, d'élargir un horizon pourtant bien fermé au vu de sa position dans un bled pourri, de m'intéresser à de la technologie, aux gens, tout en faisant un peu d'informatique et de cohésion. Je ne mourrai ni pauvre, ni riche, et si tout est vain, le bon temps pris donne des raisons de continuer d'y croire. J'ai des projets en écriture, en petits voyages, en petites réalisations et en petites acquisitions... rectification, j'ai de grands projets en écriture ;o)

    • Frederic FABRI Merci pour vos réponses plutôt inattendues, car je pensais renseigner mes amis qui peuvent comprendre mon état d'esprit car ils me connaissent. Petite erreur d'appréciation je pense dans l'usage de cette option. Alors je m'explique un peu, pour ne pas effrayer de bonnes âmes. J'ai donné les raisons qui me poussent à continuer de travailler, mal payé de surcroit comme la majorité des gens, au sein de cette boite. Mais je suis par ailleurs très occupé,'où cette recherche d'équilibre entre travail pas indispensable et vie à vivre, projets à réaliser... Je suis parvenu à une petite aisance financière(très relative) qui me permet d'apprécier la liberté, un enjeu bien préférable aux richesses consuméristes. On m'a dit un jour qu'il n'y avait aucun mérite à bien faire un travail qu'on aime, et cela malgré les sacrifices que je faisais pour ce boulot. Quand vous avez la tête dans le guidon et que vous êtes salariés,on vous exploite, mais le "retour" n'est pas toujours évident.

    • Frederic FABRI Maintenant, j'ai donc choisi de travailler pour des projets personnels qui ne sont pas spécialement lucratifs. L'écriture surtout ;o). Et je me façonne une manière de pensée plus personnelle que ce qu'on essaie de nous inculquer pour que nous soyons de bons ... esclaves. Car, entre consommation jamais assouvies etrevenus en berne pour boulot stressant un maximum, c'est bien ce que nous sommes devenus, y perdant au passage identité et faculter de réfléchir par soi-même. Je ne veux pas mourir idiot au lendemain de ma mise à la retraite, comme cela va l'être pour un maximum de gens poussés économiquement jusqu'aux 67, voire 70 ans avant de pouvoir profiter un peu de la vie. Le système est biaisé, et dans ce contexte, quand on est "modeste", on ne peut s'en sortir que par une prise de conscience et un détachement de ce qui fait l'aliénation du plus grand nombre. Tout est vain, il n'y a pas de but. Alors, je "vis le chemin" du mieux qu'il me convient.

    • Pascal KAYEDJIAN Le travail c'est la base de la vie, pour moi et heureusement la majorité les indivudus. Les loisirs çà vient après son travail. On peut rêver de ce qu'on aime, mais les réalités de la vie vous ramènent toujours au travail. Vous devriez vous mettre à votre compte comme artisan ou commerçant. Bien faire son travail pour soit ou pour quelqu'un çà à une grosse valeur. Il y a eu les trente glorieuses adaptées à votre idéale mais c'est bien fini. La retraire on l'aura de plus en plus tard et c'est normal, car on vit de plus en plus vieux et on commence de plus en plus tard à bosser. Le monde change et nous on doit changer aussi. A moins de s'enfermer comme la Suisse. Il y a des millions d'ouvriers qui aiment travailler et qui aiment ce qu'ils font, heureusement. Le monde ouvrier n'est pas du tout un monde aliénés comme vous le pensez. Le méchant patron et le gentil ouvrier c'est complètement dépassé comme raisonnement. mettez vous à votre compte et vous vérez la vie autrement. Pascalou.

    • Frederic FABRI J'espère bien que non, enfin, en ce qui concerne la mienne. Si je pouvais considérer les butineuses comme heureuses de ne vivre que pour leur travail, quelle tristesse ! Je ne suis pas dans le paradigme "méchant patron, gentil ouvrier" non plus, surtout qu'un petit patron bien exploité par le fisc n'a même pas les quelques droits qui subsistent encore pour les salariés. Mais ce forum, aux réponses calibrées (en longueur) ne peut me permettre de traiter ce sujet que j'exploite dans mes livres sous la signature de fredleborgne. Il s'agit pour moi d'être en accord avec ce que je préconise, à savoir une révolution contre la caste dirigeante, qui n'est pas seulement composée de patrons, et qui n'accueille pas tous les patrons (loin de là) dans son sein. Chaque fois que je bouge le petit doigt pour me nourrir, j'engraisse cette "caste". Je fais donc le moins d'excès possibles ;o)

    • Frederic ZICOLA tu es dans le vrai frederic, la liberté a un prix , peu de nos contemporains peuvent ce permettre ce luxe. Il est si facile de fermer les yeux pour eux. Époque de soumission qui amène a la surconsommation. La seule chose qui nous est limité est le temps. Il est a toi , fais en l usage qu' il t en plaira meme si cela dérange...les ignorants . ;)

    • Pascal KAYEDJIAN Je ne suis pas plus ignorant que vous !!!!! La liberté à un prix, oui, j'en sais quelque chose comme artisan !!!!! On peut faire ce qu'on veut c'est certain mais il faut en vivre en prévoyant au mieux qu'on peut l'avenir. Mais c'est difficile. Je n'ai pas de plaisir à voir l'argent de mes taxes et impôt gaspillés par l'état !!!!! Là je suis plutôt très en colère !!!!! La société est organisée pour surcosommer pour occuper des gens, et on est prisonnier de çà. Mais çà n'apêche pas que la base de la vie, pour moi c'est le travail et les loisirs çà vient après. C'est dans cet ordre que çà marche. Pascalou.

    • Frederic ZICOLA TU es prisonnièr de ca !!! Pas besoin d embarquer ceux qui ont le courage de rester libre.

    • Pascal KAYEDJIAN Je ne suis prisonnier de rien. Aimer travailler, aimer le travail et ce qu'on fait c'est tout à fait respectable. Aimer travailler c'est une liberté que je conseille à tout le monde. Pascalou.

    • Frederic ZICOLA Amen

    • Pascal KAYEDJIAN Votre réponse est toujours ridicule !!!!!!! ??????? Pascalou.

    • Frederic ZICOLA Tant que ce n est que ma réponse ca ça :) . Tu veux donner déc conseils?? Eh bien fais des enfants.

    • Pascal KAYEDJIAN Et ben, avec des conversations comme çà !!!!! Pascalou.

    • Nicole COURTEAU (HELLARD) La rubrique des loisirs créatifs : ce n'est plus ça!!!!!

    • Frederic ZICOLA Nan helas

    • Pascal KAYEDJIAN Et oui, l'initiateur de sujet semble engagé à converser, mais un type "étrange" casse la conversation !!!!!!! Tans pis. Pascalou.

    • Frederic ZICOLA Pauvre petit poussin.

    • Pascal KAYEDJIAN Vous n'avez même pas la politesse et l'éduccation nécessaire pour respecter l'initiateur de ce sujet, Mr Fréderic !!!!!! Alors laissez tranquille les gens qui veulent utiliser ce réseau de façon correct. Pascalou.

    • Frederic ZICOLA Oui mais hélas depuis ton intervention il est partit :) . Ps: pas besoin de signer "pascalou" a chaque message , il y a déjà ton patronyme en entête . Un peu mégalo !? ;)

    • Frederic FABRI Oh, je ne suis pas bien loin. Je suis de plus habitué aux forum et je n'ai pas envie d'alimenter un éventuel troll ou d'arbitrer. J'ai une personne qui partage mes vues, l'autre qui me semble un peu excessive dans les siennes. Les deux pourraient m'intéresser, mais c'est vrai que le ton de la conversation est un peu élevé. Nous sommes en plus dans la page des "loisirs créatifs". La création d'un passionné n'a rien du produit d'un dilettantisme. En bref, je connais la valeur travail. Je ne consacre plus mon temps et mon énergie à vouloir la convertir en argent, surtout qu'aujourd'hui, on nous limite nos dépôts, on a tué l'épargne et on tente par tous les moyens d'abaisser notre niveau de vie, tout en prétendant nous faire suer plus. Un artisan à son compte qui aime son travail peut aviir des clients satisfaits, ce qui est de plus en plus difficile car les gens deviennent tellement intransigeants que c'en est pénible, en plus de la part de néophytes qui prétendent tout savoir...

    • Frederic FABRI une fois le travail réalisé. Gestion clients, fini pour moi, enfin, un minimum, et sinon, je refile au patron. Pascal ne souffre peut-être pas non plus de ses genoux et de son dos, bien usés après quelques années de boulot pénible. Ecrire est aussi ingrat. Surtout quand il faudrait produire des oeuvres basiques alimentant une masse avide de la même rengaine pas prise de tête, juste parce que "Oh la la, celui-là, il veut me faire réfléchir... alors que moi, je veux juste passer un bon moment de lecture. Mais dans ce cas, ce n'est pas grave, car il suffit de quelques lecteurs critiques sur les défauts pour payer mes efforts (et j'améliore un peu à leurs lumières).

    • Frederic FABRI Ecrire, c'est aussi aimer, comprendre, décrypter la vie, pour ensuite restituer à d'autres. Sur internet, un échange est possible entre les lecteurs et l'auteur, ce qui est encourageant à défaut d'être gratifiant. La course aux lecteurs a pu un temps satisfaire mon égo. Avec un retour de quelques années, en me relisant, j'ai pu mesurer que mes meilleures audiences n'étaient pas méritées. Depuis, je passe plus de temps sur la qualité de la forme, sans jouer uniquement sur l'originalité, surtout que mes thèmes sont maintenant repris à l'envi sur le net, avec plus ou moins de talent, et c'est dommage parfois aussi de découvrir un texte tellement bien fait qu'on a envie d'enterrer le sien qui traitait du même sujet. Je ne renie rien, je progresse, et travailler pour un patron me fait perdre mon temps, surtout quand il est mal rétribué, ce qui est "à la mode" pour ceux qui sont jusqu'à bac + 3.

    • Frederic FABRI Pour des raisons d'équilibre et d'écriture fiable, j'ai besoin du lien avec le reste de la société que me permet la présence d'un travail dans ma vie. Internet n'est en effet pas tout à fait connecté avec la réalité, même si parfois les distorsions sont aussi significatives de "courants cachés". A bosser pour que dalle, j'ai aussi de l'empathie pour la base de notre population sujette à l'asservissement, à la misère et au manque d'espoir. Mais 12 heures, voire parfois 24, dans une semaine, c'est bien suffisant quand on en a fait 48 voire plus dans une vie antérieure. Et puis, le "gain" ne vaut que par son usage. Si tout le temps est consacré à gagner de l'argent, même pour bâtir une maison, à quoi ça sert, si on en profite jamais ? Attendre la vieillesse pour s'apercevoir qu'on est passé à côté de tant de choses au lieu de se "griser" de réussite dans le travail... Même pour l'écriture, je me force à quitter le clavier pour prendre du recul, savourer aussi ce qu'écrivent les autres,

    • Frederic FABRI voir le monde, enfin, sa beauté originelle, et pas seulement ce que nous sommes en train d'en faire. Bien sûr, nous ne serions pas là, une bonne partie de celui-ci nous serait hostile, dangereuse, inconfortable. Voir la savane le cul posé dans un bus de brousse est quand même plus agréable et rassurant que s'y promener à poil. On peut retrouver cette peur en faisant de la plongée seul, voire de nuit. (très déconseillé). Cette peur est bien plus instructive que celle au volant d'un véhicule à grande vitesse ou d'un saut en parachute, qui ne sont que des provocations envers le hasard. C'est contre la peur de notre petitesse lorsque nous occupions un maillon intermédiaire de la chaine alimentaire que nous nous sommes unis et que nous avons développé notre intelligence. Le travail, part de notre collaboration collective, est devenu une compétition inutile pour ceux qui travaillent vraiment, et s'est mué en perversion de gain d'argent pour ceux plus avide des résultats

    • Frederic FABRI que de leur apport réel au système et à la communauté. Ce sont eux qui ont le pouvoir, pour leur compte. Pour les faire tomber, il faut que la communauté cesse de profiter aux coucous. Bref, il faut qu'elle s'écroule, car trop de gens sont dedans sans comprendre. Si elle ne s'écroule pas, autant au moins qu'elle ne m'étouffe pas, et me vole/coute pas trop. D'où mes réserves...

    • Frederic ZICOLA Nous ne sommes que des petits rats de laboratoire. Simplement expérience d après guerre . Hélas les savants étaient fous, tentant d apprivoiser l animal le plus dangerux. ... être humain.! Hélas la nature humaine est ce qu' elle est et nous des singes endimanchés en soif de reconnaissance et de hip hip hip hourra. 6 milliards d ego a contenter. L implosion est en cours. :(